Karl Lagerfeld possède plus d’un tour dans son sac
On ne se doutait pas que le sérieux, voire parfois austère, Karl Lagerfeld pouvait être aussi facétieux en matière de mode. En acceptant de passer de la haute couture et du sur-mesure, au prêt-à-porter des catalogues et des boutiques de ville, le couturier s’est amusé à démocratiser le chic en le rendant accessible à tout le monde. Sa gamme allant du plus iconique gilet au plus tranquille des pantalons de survêtement, nul doute que vous dénicherez ici la petite pièce bien sympathique et estampillée du plus célèbre catogan qui hanta les podiums.
Un vêtement LAGERFELD nommé désir
Amoureux du corps des femmes tout comme de celui des hommes, si Lagerfeld a désiré être lui-même un cintre, il a surtout voulu être un cintre chic. Pour lui, porter un vêtement n’a d’autre signification que de se faire soi-même plaisir. Quand on se sent bien, le visage s’éclaire et le sourire illumine le teint. C’était, pour Karl Lagerfeld, le meilleur des maquillages. Le vêtement en guise de fond de teint, il fallait y penser. De ce fait, toutes les catégories de tenues et d’accessoires lui ont servi de prétexte pour, dès 1984, pour lancer sa marque de vêtements LAGERFELD et embellir les êtres, que ce soit par le plus minimaliste des strings que par la plus épaisse des paires de sneakers à plateforme.
Quand le Kaiser de la mode vient bousculer les accessoires
Alors, il n’y a pas besoin de tergiverser pour débusquer les charmants bijoux femme que le styliste a imaginés et fait réaliser. Bracelets, colliers, et autres boucles d’oreilles batifolent joyeusement avec des paires de lunettes aux branches démesurées, comme avec des claquettes de piscine ornées de la silhouette du créateur. Tels des pieds de nez à cette image un peu rigide qu’il donnait à voir, les espiègleries de ses collections pour catalogue convoquent une mode un rien décalée, mais toujours juste.